UNSA, SYNDICAT AUTONOME , ELECTION Union nationale des syndicats autonomes , Décret , Loi ,
www.livre-blanc-souffrance-au-travail.org
– www.livre-b
Conditions
de travail l’administration peut largement mieux faire
LIVRE BLANC II
sur
LES CONDITIONS DE TRAVAIL
des fonctionnaires et des
agents publics
PLAQUETTE
LIVRE BLANC 2 AVEC BON DE COMMANDE
LES
40 PRECONISATIONS DE LA FGAF POUR AMELIORER LES CONDITIONS DE TRAVAIL
QUIZZ
SUR VOS CONDITIONS ACTUELLES DE TRAVAIL ET VOTRE SATISFACTION AU TRAVAIL
www.livre-blanc.info
LIVRE BLANC
sur
LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL
des fonctionnaires et des agents publics
Réalisé sur 18 mois,
grâce à l’aide et au soutien de ses 18 organisations
membres,
issues des 3 fonctions publiques (Etat, territoriale, hospitalière),
ce Livre blanc de 200 pages permet de disposer
d’un état des lieux, plus de deux ans après l’entrée
en vigueur de la loi du 5 juillet 2010 relative à la rénovation
du dialogue social, et alors qu’un nouveau contrat de gouvernement
est proposé aux français.
A partir d’une série de témoignages et de cas vécus,
le Livre blanc formule 8 recommandations (comprenant 71 mesures)
que la FGAF estime nécessaires pour en finir avec la souffrance
au travail des fonctionnaires et les agents publics.
LIVRE
BLANC SUR LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS PUBLICS
Lors de la présentation à la presse de son LIVRE
BLANC sur « LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL des fonctionnaires et
des agents publics », huit recommandations (avec 71 mesures)
ont été formulées par la FGAF afin de combattre
ce phénomène émergent et de plus en plus
préoccupant.
LE LIVRE BLANC
L’actualité récente
tend à démentir la vision idyllique qu’a bon nombre
de nos concitoyens de la Fonction publique, considérée
encore (avec son recrutement par concours, sa garantie de l’emploi,
sa gestion paritaire des carrières et son égalité
salariale hommes-femmes) comme un secteur d’activité
à l’abri des difficultés rencontrées dans
le secteur privé.Pourtant les médias se sont souvent faits l’écho
des abus dont sont désormais victimes les fonctionnaires,
dans l’exercice de leur activité professionnelle.C’est la raison pour laquelle la Fédération Générale
Autonome des Fonctionnaires (FGAF) s’est intéressée
à cette question, de plus en plus préoccupante
pour les personnels.Cet ouvrage, conduit sous la houlette de José Razafindranaly
vice-président de l’IFS-FGAF et de Hervé Garlet
secrétaire de l’Union régionale FGAF Midi-Pyrénées,
rassemble à la fois l’essentiel des références
existant sur le sujet et des témoignages, ou des cas
inédits, issus directement du terrain. Il constitue également
un document irremplaçable pour mieux connaître
ce phénomène émergent au sein de la Fonction
publique et définir les moyens pour y remédier.
La réalité
du travail de fonctionnaire dans le contexte actuel de réduction
des effectifs, ses conséquences en termes de souffrance, est
décrite dans un livre blanc publié jeudi 22 novembre
2012 par la Fédération générale autonome
des fonctionnaires (FGAF)En couverture, la »
Nef des fous » de Jérôme Bosch. A l’intérieur,
une somme de références sur le sujet et des témoignages
recueillis sur le terrain. Le livre blanc sur la souffrance au travail
des fonctionnaires et des agents publics, publié par la Fédération
générale autonome des fonctionnaires (FGAF) a été
écrit par José Razafindranaly, commissaire de police
à la retraite et Hervé Garlert, professeur agrégé
d’allemand. Il a été remis mercredi 21 novembre à
Marylise Lebranchu. La décision de le réaliser a été
prise en juin 2011, parce que la situation devenait préoccupante
dans les différents corps et métiers de fonctionnaires
représentés par la FGAF.A comme accident à V comme violence
– La première partie se présente comme un abécédaire
des mots de la souffrance au travail, de A comme accident à
V comme violence. La seconde partie compile les études, rapports,
textes réglementaires, législatifs, directives, accords,
plans d’action et autres guides qui disent le droit ou l’intention
dans ce domaine. .Le troisième volet s’attaque aux maux à travers des
récits d’adhérents de la FGAF et des analyses de cas
repris dans la presse. Les premiers cités, en collèges
et lycées témoignent de l’absence de soutien de la hiérarchie.En administration centrale, c’est la surcharge de travail, en partie
due à la réduction d’effectifs, le stress et la difficulté
à se faire entendre de sa hiérarchie qui sont à
la source de la souffrance.Dans la pénitentiaire, » à bout de souffle « ,
c’est le manque de personnel, le fait de travailler 8 à 10
jours d’affilée, sans repos hebdomadaire, qui empêche
par exemple d’organiser sa vie familiale et personnelle et de rentrer
chez soi et l’absence de soutien et de solidarité entre collègues,
qui est dénoncée.Quand le travail
réel porte atteinte à l’intégrité des agents
– A propos des agents territoriaux, c’est l’absence d’indépendance
de la médecine de prévention et les mises aux placards
qui sont soulignées. Chez les commissaires de police, le harcèlement
d’un cadre supérieur par un autre cadre supérieur est
décrit. Dans la police scientifique, le cumul d’astreintes et
d’heures supplémentaires non récupérées
par défaut de remplacements, la charge mentale qui s’accumule
du fait là encore de manquer d’effectifs et la récente
politique du chiffre qui font des dégâts.» La souffrance arrive par le surplus de travail et la non reconnaissance
» décrivait Nicoel Helies, secrétaire générale
du Syndicat National des Personnels de Police Scientifique (SNPPS).
Au vu des cas recensés par son organisation membre de la FGAF,
un policier scientifique sur six serait en souffrance dans ce métier.
L’omerta des fonctionnaires
– » Les situations se dégradent, sans que rien ne
soit dit. Les gens ont peur. C’est l’omerta « , décrivaient
les représentants de différents métiers de la fonction
publique, lors de la présentation de l’ouvrage, destiné
à être diffusé largement et à porter les
revendications de cette fédération minoritaire en nombre
mais représentant différents niveaux hiérarchiques
et des métiers souvent exposés.Réunis, tous reconnaissaient des vertus à la parole. »
Les gens qui acceptent de parler se libèrent. Ils le font dans
la souffrance, mais ils se libèrent. C’est le silence qui tue »
assurait Hervé Garlert qui a recueilli les témoignages.
» On ne prend pas la mesure des difficultés rencontrées
par les agents sur le terrain. Il y a une volonté de ne pas voir,
notamment à l’Education nationale » décrivait en
écho François Portzer, secrétaire général
de la FGAF.Si dans les services de l’Etat, c’est la révision générale
des politiques publiques (RGPP) qui est pointée comme source
de la souffrance, dans la territoriale, c’est la pression des élus
et les alternances d’équipes politiques qui paraissent le plus
néfastes, entrainant la rétrogradation de taches ou la
relégation de fonctionnaires, autrement appelée »
mise au placard « .» Dans la territoriale, les élus font pression sur la hiérarchie
qui met la pression sur les agents au bas de l’échelle. Leur
travail n’est pas reconnu. Ils se sentent rejetés et cela ouvre
une souffrance. La hiérarchie demande toujours plus avec moins
de moyens. Si quelqu’un parle, l’avancement ne se fait plus » exprimait
de son côté Yolande Restouin, secrétaire générale
du Syndicat autonome de la fonction publique territoriale qui suggérait
de rechercher les causes réelles de l’absentéisme et des
longues maladies coûteuses pour les collectivités.Des pistes d’action – Pour sortir
de ce constat, la FGAF propose dans son livre blanc 8 mesures et 71
recommandations » pas forcément coûteuses, mais qualitatives
» selon ses membres. Reste à attendre que la direction générale
de l’administration et de la fonction publique DGAFP se saisisse de
ce très instructif livre blanc.M. Doriac | Actu Emploi | France | Toute l’actu
RH | Publié le 23/11/2012Yolande Restouin, secrétaire générale
nationale du SAFPTComment la souffrance des
fonctionnaires, mise à plat dans le Livre blanc publié
par votre fédération, la FGAF, se traduit-elle dans
la fonction publique territoriale ?Dans la fonction publique
de l’Etat, c’est la révision générale des politiques
publiques qui a désorganisé les choses. Dans la fonction
publique territoriale, c’est la pression des élus locaux
qui crée de la souffrance. Ils demandent de plus en plus
aux cadres au sommet de la hiérarchie. Cela se traduit au
bas de l’échelle par un surcroît de travail. Or ce
travail de base n’est pas reconnu. L’agent lui-même ne se
sent pas reconnu dans ce qu’il fait, il se sent rejeté. Une
atsem (agent territorial spécialisée des écoles
maternelles) ou un balayeur font des travaux primordiaux pour le
service public. Or leur fonction n’est pas valorisée. Elle
peut même être dévalorisée par certains
élus. C’est cela qui ouvre la porte à la souffrance.
Vous estimez que la médecine
préventive ne joue pas son rôle. Pourquoi ?Elle est partie prenante
avec la collectivité. Les médecins de prévention
ne sont pas indépendants. Ils n’ont pas toujours la possibilité
de faire remonter les cas de souffrance au travail.Vous soulignez les mises
au placard. Sont-elles toujours aussi fréquentes ?Elles s’amplifient même.
Car les collectivités fonctionnent de plus en plus comme
des entreprises. Le maire a plusieurs casquettes. Il est maire,
conseiller général, président de communauté,
des fonctions très différentes. Il veut que sa collectivité
fonctionne d’une certaine manière. Pour la mise en œuvre
de ses politiques, il compte sur son directeur général
des services. Or entre celui-ci et les agents, il y a les petits
chefs. Pour ne pas avoir à subir la pression de leur hiérarchie,
ce sont eux qui mettent la pression sur la catégorie en dessous.
Le déroulement de
carrière est important pour les agents. Quels freins constatez-vous
?Certains maires engagent
les agents au plus bas de l’échelle. S’ils ne suivent pas
sa ligne, ils restent au même grade jusqu’à la fin
de leur carrière. Ces maires ont un droit de vie et de mort
professionnel sur leurs agents, et cela quel que soit le bord politique.
Si ces agents ne connaissent pas d’élus ou si leurs chefs
font blocus entre eux et les élus, ils n’ont aucune évolution.
Quelles solutions trouver
?Les élus ne cherchent
pas vraiment les causes de l’absentéisme. Pour eux, le fonctionnaire
en arrêt est un fainéant. Or si l’on cherchait la cause
réelle de certaines longues maladies et dépressions,
on pourrait trouver des solutions.Qu’est ce que la FGAF
? [1] Cette organisation qui a rassemblé
environ 2 % des voix aux dernières élections, regroupe
18 organisations syndicales dans les trois foncions publiques. Elle
est majoritaire au Sénat (SFS) et bien représentée
dans les services du premier ministre (SAPPM), aux finances (FGAF-finances
avec le SNA FIP, le SNI FIP, le SNDS, le SPSCM) dans la pénitentiaire
(SPS), chez les commissaires de police (SCPN), dans la police scientifique
(SNPPS) membres de la FAMI, présente aussi au ministère
de l’agriculture (SNISPV), à l’éducation nationale
avec quatre syndicats réunis en Confédération
(SNALC, SNE, SPLEN-SUP, SupAutonome). La Fédération
autonome Culture regroupe le SMESAC et le SAMIC. Dans
la territoriale, c’est le SAFPT qui la représente
. Et dans l’hospitalière, l’Ufas.
Le livre blanc
sur la souffrance au travail des fonctionnaires et des agents publicsQu’en pensez-vous
? Réagissez à cet article !
Mél :la-souffrance-au-travail@safpt.org
www.livre-blanc-souffrance-au-travail.org